Sujet: Conrad Veidt/délire expressionniste...Reinhardt/Oswald.... Jeu 2 Juin 2005 - 2:28
Conrad Veidt
Ce farouche antihitlérien qui s'exila rapidement après sa glorieuse période muette ne revint jamais dans sa patrie...s'évaporant en avril 1943...
Max Reinhardt au théâtre,Richard Oswald au cinéma orientèrent de façon benefique la carrière artistique de Conrad Veidt. Le premier lui ouvre les portes du Deutsche Theater de Berlin en 1913.Trois ans + tard,en pleine guerre d'oû il est revenu blessé,le second l'attire dans les studios. Les films s'enchainèrent sans interruption...
Dupont le retient pour "Die Japanerin" Paul Leni le distribue et Murnau ne l'oublie pas....
Mais Veidt ne se borne pas au métier d'acteur,il produit aussi et réalise...
En 1920, il campe le somnambule du docteur Caligari dont le regard envoûte les spectateurs. Le fantôme de Cesare hantera toute la vie de Conrad en le plongeant de film en film dans le délire expressionniste.
D'autres pays le sollicitent; aux Etats-Unis, il retrouve Paul Leni pour une adaptation de "L'homme qui rit" d eVictor Hugo. A l'aube du parlant,il retourne en Allemagne,pas pour longtemps,car dès 1933,il gagne l'Angleterre oû polyglotte reconnu,il travaille beaucoup;les victoires allemandes de 1940 lui font franchir l'Atlantique ; les Etats-Unis vont le cantonner dans les rôles de traîtres policés,cruels et méticuleux.Une crise cardiaque a raison de Cesare le somnambule en 1943...
Films choisis par votre serviteur...
-1918 "Peer Gynt (R.Oswald) 1919 "Cauchemars & hallucinations" (R.Oswald) -1920 "Le cabinet du dr Caligari" (R.Wiene) -1923 "Lord Byron" (C.Veidt) -1924 "Le cabinet des figures de cire" (P.Leni) -1928 "L'homme qui rit" (P.Leni) -1931 "Raspoutine" (A.Trotz) -1936 "Sous la robe rouge" (V.Seastrom) -1942 "Echec à la gestapo" (V.Sherman) -1943 "Casablanca" (M.Curtiz)
Charlie Invité
Sujet: Re: Conrad Veidt/délire expressionniste...Reinhardt/Oswald.... Sam 4 Juin 2005 - 20:49
....Conrad Veidt danse...danse...danse.....marquis de sade.....danse ...danse...danse
Mrs. Ragging Cat
Nombre de messages : 121 Localisation : Oui Date d'inscription : 11/05/2005
Ce farouche antihitlérien qui s'exila rapidement après sa glorieuse période muette ne revint jamais dans sa patrie...s'évaporant en avril 1943...
Max Reinhardt au théâtre,Richard Oswald au cinéma orientèrent de façon benefique la carrière artistique de Conrad Veidt. Le premier lui ouvre les portes du Deutsche Theater de Berlin en 1913.Trois ans + tard,en pleine guerre d'oû il est revenu blessé,le second l'attire dans les studios. Les films s'enchainèrent sans interruption...
Dupont le retient pour "Die Japanerin" Paul Leni le distribue et Murnau ne l'oublie pas....
Mais Veidt ne se borne pas au métier d'acteur,il produit aussi et réalise...
En 1920, il campe le somnambule du docteur Caligari dont le regard envoûte les spectateurs. Le fantôme de Cesare hantera toute la vie de Conrad en le plongeant de film en film dans le délire expressionniste.
D'autres pays le sollicitent; aux Etats-Unis, il retrouve Paul Leni pour une adaptation de "L'homme qui rit" d eVictor Hugo. A l'aube du parlant,il retourne en Allemagne,pas pour longtemps,car dès 1933,il gagne l'Angleterre oû polyglotte reconnu,il travaille beaucoup;les victoires allemandes de 1940 lui font franchir l'Atlantique ; les Etats-Unis vont le cantonner dans les rôles de traîtres policés,cruels et méticuleux.Une crise cardiaque a raison de Cesare le somnambule en 1943...
Films choisis par votre serviteur...
-1918 "Peer Gynt (R.Oswald) 1919 "Cauchemars & hallucinations" (R.Oswald) -1920 "Le cabinet du dr Caligari" (R.Wiene) -1923 "Lord Byron" (C.Veidt) -1924 "Le cabinet des figures de cire" (P.Leni) -1928 "L'homme qui rit" (P.Leni) -1931 "Raspoutine" (A.Trotz) -1936 "Sous la robe rouge" (V.Seastrom) -1942 "Echec à la gestapo" (V.Sherman) -1943 "Casablanca" (M.Curtiz)
Que des "Bons films" pour ceux qui aiment les poses passionnelles, les regards pétrifiés, le maquillage N/B à outrance et les spots dans la gueule des acteurs! Genre moi...
Il faut savoir que Max Reinhardt était un sacré grand metteur en scène qui a utilisé pas mal de gigantesques espaces pour mettre en scène la plupart du temps des fresques catho sur des saints.... (Robert Hossein? Nan...) Immaginez les décors de carton pâte de Metropolis en grandeur nature devant vos yeux ébaillis, vous siègeant dans une arène gothique entourée de milles vitreaux réconstitués pour l'occaion... Des acteurs perchés, illuminés par de grands spot extrênement lumineux, si lumineux que sans écran plasma accroché au mur, ni plan serré sur leur visage vous percevez aisément leurs plus infimes tourments...
L'ombre fuyante
Nombre de messages : 16354 Age : 53 Localisation : Eaux troubles de la région Messine Date d'inscription : 21/04/2009