SOURCE AGENCE FRANCE PRESSE
Jean-Marie Rausch, maire (DVD) de Metz sans discontinuer depuis 1971, a annoncé jeudi qu'il briguerait un septième mandat municipal à la tête d'une "liste d'ouverture" où figureront des socialistes.
"J'ai décidé de présenter ma candidature (à la mairie de Metz) avec une liste à majorité UMP mais où il y aura également des socialistes et des membres de la société civile", a déclaré M. Rausch, 77 ans, lors d'une conférence de presse.
"Ma liste, dont je donnerai la composition à la mi-janvier et qui sera fortement rajeunie, sera ouverte à tous ceux qui soutiennent la politique de Nicolas Sarkozy", a dit l'ancien ministre d'ouverture de François Mitterrand.
"J'ai déjà le soutien de l'UMP mais pas encore son investiture" pour cette liste, a indiqué M. Rausch, ajoutant qu'y figureraient des socialistes de la Gauche moderne, le parti créé fin novembre par le maire de Mulhouse (Haut-Rhin) Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie et ancien membre du Parti socialiste (PS).
Le fabusien Pierre Bertinotti, auquel le PS mosellan a retiré récemment son investiture dans le canton de Metz-4, "devrait être sur la liste", a assuré M. Rausch. M. Bertinotti avait perdu fin octobre de six voix face au strauss-kahnien Dominique Gros une élection interne pour la tête de liste du PS à Metz.
Le maire sortant de Metz (125.000 habitants) a indiqué qu'il était "en excellente santé" et que deux sondages le plaçaient "en position de gagner".
Lors des élections municipales de mars, M. Rausch devrait être confronté, à droite, à Marie-Jo Zimmermann, la députée (UMP) de Metz 3 qui s'est dite décidée à conduire une liste même sans l'investiture de son parti, et, au centre, à son ancienne première adjointe, la députée européenne (UDF-ADLE) Nathalie Griesbeck, une fidèle de François Bayrou qui a annoncé sa candidature à la tête d'une liste Modem.
A gauche, il sera une nouvelle fois opposé au socialiste Dominique Gros, son adversaire malheureux des municipales de 1995 et de 2001 qui présentera une liste "de rassemblement" avec les Verts, le Parti communiste et militants du Modem "à sensibilité de gauche".
Des listes du Front national, d'extrême gauche et d'action municipale (Metz2008.com) devraient également concourir en mars dans la capitale de la Lorraine qui a enregistré en 2001 le plus fort taux d'abstention (53%) en France lors un scrutin municipal.
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