LA BETE DES VOSGES:
1975 - 1995

Dans les Vosges: En décembre 1975, à Rambervillers, des travailleurs forestiers remarquent au sol des empreintes de carnassier qu'ils ne peuvent pas identifier.
En mars 1976, à Domèvre-sur-Durbion, on trouve sept bêtes, des moutons, égorgés. Le lendemain, une villageoise est témoin de la mort d’une biche, attaquée par une créature étrange. Quelques jours plus tard ce sont des bœufs à Moriville et encore des moutons à Hadigny-les-Verrières. On accusa la bête d'attaques de poulaillers, de chevaux blessés, d'au moins deux cents moutons égorgés mais aucune attaque contre des personnes. Des battues eurent donc lieu… sans succès et les attaques continuèrent.
Le 2 avril, une dizaine de moutons furent retrouvés morts dans une ferme de Bouzillon, deux semaines plus tard un jeune taureau se fait étrangler à Domèvre-sur-Durbion et un jeune poulain fut tué vers la fin du mois d’avril, malgré que la jument ait tentée de le défendre
Pendant une battue du 9 avril, à Domèvre-sur-Durbion, la bête essuya une vingtaine de coups de feu, mais aucun ne l’atteignit.
Toutes les battues (il y en a eu huit durant cette période) et les nombreux pièges ne réussirent pas à déjouer la mystérieuse créature.
Durant une des battues, quatre chiens policiers, spécialisés dans ce genre de poursuites, refusèrent de suivre les pistes, pourtant très nette, laissées par la bête. Un autre chien, réputé comme étant le meilleur chien policier du pays, fut lancé sur ses traces. Ce dernier accepta de suivre les traces, mais avec une certaine lenteur, et la Bête de Vosges réussit à gagner beaucoup de terrain sur ses poursuivants
Après s’être cachée dans les bois de Rambervillers-Romont, la bête se dirigea vers le sud-est, dans le territoire du docteur Laflotte, un lieutenant de louveterie. Celui-ci, lorsqu’il apprit que la bête se dirigeait vers chez lui a décidé qu’il ne ferait pas de battue, mais qu’il tendrait des affûts. Il crut qu’une technique différente pouvait donner de meilleurs résultats. La bête avait tuée trois moutons ce soir là et, lorsque sa décision de tendre un piège à la bête fut rendue publique, les attaques de la bête cessèrent aussitôt. Nombreux sont ceux qui crurent que la Bête des Vosges n’était pas un animal sauvage, mais bien l’animal domestique d’un fou.

Huit autres attaques furent répertoriés durant le mois de mai jusqu’au début juin, en tout, 77 moutons furent tués durant cette seule période.
Après une dernière attaque de moutons le 2 juin 1976, on n'entend plus parler de l'animal. La presse régionale puis nationale s'empare du phénomène...qui enfle rapidement .
Des spécialistes animaliers énoncent plusieures hypothèses pour désigner l "Animal": loup des Carpates qui aurait traversé l'Europe depuis la Roumanie (le mythe du Monstre des Carpates), Loup solitaire des Abruzes en Italie qui aurait traverser les Alpes, le Jura puis aurait trainer sur le massif vosgien,...Loup servier (???), on parle aussi d'un lynx géant, d'un ours de Slovénie perdu ....puis plus raisonablement de meutes de chiens errants.
Ceux qui ont aperçu la bête la décrive comme ayant un pelage gris-jaunâtre ou rougeâtre, une taille imposante, la queue pendante et les oreilles bien droite. Elle pesait dans les soixante kilos et pouvait atteindre la vitesse de quatre-vingt kilomètres par heure. Le garde-chef Georgel disait que sa corpulence était proche de celle du berger-allemand, mais la jugea beaucoup plus puissante. Les nombreuses empreintes retrouvées mesuraient 80 mm sur 90, mais personne ne su les identifier avec certitude, cependant, le poil retrouvé dans certains barbelés nous permettent d’affirmer que la bête était bien un canidé.
Puis les rumeurs les plus folles apparaissent: le mythe de la Bête du Gévaudan réapparait, on parle aussi d'un homme des bois vagabond, marginal et sanguinaire, ou d'un ètre mi Homme mi Loup...le LOUP-GAROU!!! Une bête du Diable!!! Tout le monde en parle alors dans toute la France puis dans le Monde entier !!! On la voit même la bête partout en Lorraine, en Alsace, en Allemagne, en Suisse...et en Europe.
Mais le mystère reste entier: seuls élements concrets: quelques traces de pattes, les traces de crocs dans le corps du bétail victime, des poils ( de loup ou de chien sauvage)...rien de plus pour disciper les doutes.
L'humoriste vosgien CLAUDE VANONY de Gérardmer en fait même un sckeche dans son répertoire d'histoires droles cocasses "
la Bête Des Vosges??..une grosse bête noire avec une petite queue ??...ca ne peut ètre que le Curé!!!"
Quelques années plus tard, en 1994, une louve fut affublée à nouveau du sobriquet de « Bête des Vosges ». Elle sévit pendant plusieurs mois dans la région, attaque des troupeaux, avant que sa dépouille soit retrouvée en 1995.
Dans les années 90 un brasseur cré même une bière à son effigie "LA BETE DES VOSGES".

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