STREET FIGHTER IV XBOX 360
par Bill Goths
QUOI MA GUILE, QU'EST CE QU'ELLE A MA GUILE...
Capcom, maître antédiluvien de l'escarmouche pixelisée, nous revient avec leur tout dernier bébé. L'accouchement c'est déroulé sans encombre même si l'on pouvait avoir quelques craintes à ce sujet. Maman Capcom est certe une mère pondeuse hors-pair, il n'en est pas moins indélicat de s'être posé la question quant à la bonne santé de ce nouveau né. Pour rappel, certains frangins de la famille "STOUIT-FAILLETEUR", on pense aux frères "EX" par exemple, n'ont pas eu l'enfance dorée d'un de leur illustre ainé, le deuxième de la lignée familiale. Rassurons-nous de suite, le petit dernier a été conçu dans l'amour et cela se voit du premier coup d'oeil. Il fallait être monté comme un "bison" pour perpétuer la "sagat" et apparemment, papa CAPCOM a tout donné à maman CAPCOM durant la conception.
OH OH OH OH OH, MANDALES DAY...
L'avènement des machines dites "NEXT-GEN", nous offre un confort visuel des plus remarquable de part la définition employée sur nos jeux actuels. Parfois, certains développeurs transcendent tout cela avec une touche artistique, une patte personnelle bref ce petit quelque chose qui, de suite, vous interpelle. Je ne vais pas passer par IV chemins(SIC), ce Street Fighter est à la qualité graphique ce que Démis Roussos est à la pilosité. Qu'on se le dise, le titre possède un véritable charisme visuel tant au niveau de la modélisation des personnages que de l'extraordinaire fluidité des animations. Le travail effectué sur l'atmosphère que dégage les protagonistes laisse pantois d'admiration. Laissez tourner le jeu à vide lors de l'écran titre, vous comprendrez aisément de quoi je parle. Tel un Dragon Punch en pleine mâchoire, c'est tout un litre de salive qui dégouline sur le menton et après vous être essuyé proprement, vous n'aurez plus qu'une seule envie ; prendre le pad en main comme l'on prend un paquet de fraises TAGADA en pleine crise d'hypoglycémie. On pourra toujours critiquer de ça et là, quelques décors moins sexy que d'autres (le stage "US ARMY" par exemple) ou encore le design de personnages tel que GUILE pour ne pas le citer. N'empêche que même avec ses petites zones d'ombre, ce STREET FIGHTER IV comble ces lacunes minimes par l'ajout de nouveaux personnages vraiment intéressants et devient ma référence, à ce jour, des jeux de MANDALES.. Mention spéciale chauvisme à ABEL qui saura faire dancer le mia à ses plus rudes adversaires avec son ROLLING MARSEILLE des familles.
ENJOY THE SILENCE...
Le talon d'Achille de cette nouvelle mouture car il y en a un, est sans aucun doute possible, la partie sonore. Non pas que les différents bruitages soient mauvais, bien au contraire ils sont tout à fait remarquables, punchy, clinquants et dévastateurs. Le problème vient quant à lui des musiques, en effet, qui n'a jamais fredonné la musique d'intro de STREET FIGHTER II ou encore le morceau du stage de Ryû dans ce même épisode ? Il n'en sera définitivement pas de même avec ce STREET 2K9, malheureusement. Dès l'introduction, magnifique par ailleurs avec ces effets graphiques dynamiques, nous avons droit à une chanson d'une platitude sans nom faisant passer les titres de MYLENE FARMER pour une orgie symphonique de premier ordre. Les instrumentations des divers stages ne resteront pas dans les anales non plus, j'en veux pour preuve mon impossibilité à me remémorer ne serait-ce qu'une seule d'entre-elles, dommage.
LAISSE PAS TRAINER TON STICK SI TU VEUX PAS QU'Y GLISSE
Beaucoup vous le diront, un STREET FIGHTER c'est un art de vivre, une communion avec des enchainements de boutons, un subtile mélange de quart de cercle et de poing fort ou de pied faible, reste que ce rejeton HD ne déroge pas à la règle en amplifiant encore les diverses possibilités de gameplay. Tout y est, les basics, propres à tout STREET qui se respecte mais pour ce quatrième opus, nous avons droit à quelques nouveautés pas piquées des HADOKENS.
Préparez-vous à appuyer très souvent sur deux boutons à la fois car là est pour moi le fin du fin de ce numéro quatre. Les savings comme nous nous devons de les appeler, permettent de rendre les combats encore plus prenants et haletants. Il est tout à fait possible de renverser la tendance d'un round très mal débuté avec une maîtrise de ceux-ci. Je ne souhaite pas m'étendre sur le sujet car la pratique vaut bien mieux que les mots, parole de Billou. Bien heureux sera celui qui approfondira sa technicité dans ce domaine car vous vous rendrez à l'évidence que même si le joueur lambda pourra s'amuser avec cette galette "made in CAPCOM", le joueur technique, lui, va littéralement jouir des synapses une fois la pratique des "savings" totalement acquise.
Non content d'être une perle de jouabilité, le titre se voit en quelque sorte "diminué" de par l'utilisation du pad, je ne saurai que conseiller l'utilisation d'un stick arcade pour celui qui désire atteindre l'orgasme vidéoludique. Que les plus prolétaires d'entre-nous me pardonnent car je sais oh combien le coût de ces joujoux est élevé mais c'est le prix à payer pour savourer l'extrême expérience que propose le jeu. Autant le paddle 360 est excellent pour la majorité des styles, autant il peine à être ergonomique pour ce type de jeu. La faute a une croix directionnelle à la rue(à la street quoi) ainsi qu'à la disposition des triggers hauts et bas.
ONLINE RENAUD ET HONDA CIVIC
La durée de vie est importante lorsque l'on débourse ses économies pour s'offrir le jeu de ses rêves. Avec STREET FIGHTER IV, aucun souci, la réjouabilité est infinie, non seulement le titre se suffit à lui-même mais on notera que le online n'est pas en reste. Quel régal d'affronter un véritable adversaire même si celui-ci est à des kilomètres de sa chaumière. Le XBOXLIVE démontre encore une fois sa pertinence et ses grandes qualités de plateforme en ligne. Pas de lags, du moins pour ceux qui n'ont pas un provider ostro-polonais ou encore tcheco-hongrois. Un régal de fun et d'amusement pour petits et grands, un léger bémol tout de même concernant l'impossibilité de faire des tournois en ligne. J'ose espérer qu'une update réglera tout cela très rapidement.
GOTHS VERDICT
Vous l'aurez aisément compris, STREET FIGHTER IV entre directement au panthéon de la baston assistée par ordinateur(SIC), on reste sans voix devant la majestueuse démonstration technique que nous offre CAPCOM sur sa dernière mouture de jeu de combat. Il y a de ces jeux qui ont une âme, une aura, un charisme que seuls les monstres de la planète "videogame" possèdent en leur fond propre. STREET FIGHTER IV en fait indubitablement parti. La magie, la profondeur ainsi que la technique qui se dégagent de ce HIT IMMANQUABLE lui assure d'emblée, une place de choix dans n'importe quelle ludothèque qui se respecte. INTEMPOREL.
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RESIDENT EVIL 5 XBOX360
preview par Bill Goths
RESIDU DES VILLES
Nous en avions fantasmé, nous nous sommes demandés ce qu'aller devenir la série, nous voulions une suite à l'immense Resident Evil 4 et bien nous pouvons nous réjouir car le mois de Mars risque d'être chaud, très chaud même. Placé sous les températures caniculaires de l'Afrique, berceau de l'humanité, un vieil ami à nous se verra reprendre du service. En effet, suite à une intoxication alimentaire à la paella chorizo à l'ail fruits de mer made in Spain, Monsieur Kennedy, héros du quatrième opus, se remet lentement de son hospitalisation au C.H.U. (Centre Hospitalier d'Umbrella) de Lisbonne et laisse donc volontier sa place à Monsieur Redfield, qui lui pète la forme comme jamais à en voir sa nouvelle musculature digne d'un catcheur américain. Vous auriez beau crier à plein poumon " Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison", rien n'y changera, il s'agira bel et bien de Chris Redfield aux commandes de ce cinquième épisode. Une sympathique petite surprise vous réservera le titre de Capcom, puisque Chris ne sera pas seul pour braver les dangers des lointaines contrées africaines...
SHEVA POUR DIRE JE T AIME
Shooter du zombi c'est comme le sexe, c'est jouissif et franchement meilleur à deux. Voilà pourquoi, les p'tits gars de chez Capcom, nous ont affublé d'un binôme répondant au doux nom de Sheva. Cette barbie stéroïdée se révèle forte utile puisqu'elle nous viendra en aide à plusieurs reprises. Nous pouvions craindre d'être handicapé par sa présence, les plus machos d'entre-nous iront même jusqu'à dire qu'une femme n'a rien à faire avec un gun dans les mains alors que celles-ci pourraient être utilisés à briquer la vaisselle de la veille. Il faut bien l'avouer sur ce coup là, ils ont tord.
L'entraide sera donc de mise entre les deux comparses, j'en veux pour preuve l'injection d'adré qu'elle sera capable de vous injecté lorsque votre énergie sera critique et à l'inverse lorsque le petit indicateur frappé d'un HELP se fera entrevoir, se sera à votre tour d'aller lui prêter main forte. Les diverses possibilités qu'offre ce type de gameplay sont nombreuses d'ailleurs il sera possible de prendre le contrôle de la jeune donzelle dans certaines parties du jeu.
MANIAC DU MANIOC
Autant être direct, si vous pensiez venir vous doré le kiki en sirotant une liqueur de mangue à l'ombre d'un palmier voluptueux, vous vous plantez royalement. Ici, les villageois sont aussi sympathiques et accueillants qu'une conseillère Assedic en période de règles venant de se faire jeter par son pochetron d'ex-mari, c'est dire. Ils attaquent en nombre, ils sont armés pour la plupart, il se peut même que pour certains, pourtant déjà morts, un parasite vienne a s'échapper d'un de leur cadavre encore chaud pour vous mettre la misère en virvoletant près de vous. Rajoutez à cela, des ennemis "spéciaux" plus coriaces que la moyenne (me vient en tête les bourreaux) et c'est des chargeurs entiers qu'il faudra leurs vider pour les refroidir en bon et du forme. Que les moins preux d'entre vous se préparent à mourir et à lire le fatidique GAME OVER plus d'une fois.
OMAR MAITOUAI ET YOUSSOUF LEMAWTIRE
Oh Oui que comme Capcom, comme Omar, m'a tué et je souffre le martyre tant visuellement que techniquement, ce RESIDENT EVIL fleure bon la réussite. Graphismes divins, animation jamais prise à défaut et du punch en veux-tu en voilà. Reste a attendre tranquillement le 13 Mars pour découvrir ce numéro 5 de fond en comble et pouvoir se forger un avis définitif. Pour ma part, je suis entièrement confiant car Capcom est probablement le développeur japonais qui maîtrise au mieux son sujet sur les plateformes dites NEXTGEN( current gen maintenant mais bon, on s'obstine à les appeler comme ça), un certain Street Fighter IV me l'a d'ailleurs très grandement rappelé il y a de cela quelques jours... Le rendez-vous est prit pour moi le Vendredi 13 Mars à la première heure, tous à vos crémeries...