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 Père Faran, raconte-nous une histoire !

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Céramiqu
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MessageSujet: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyVen 4 Nov 2005 - 20:13

Aperçu de l'histoire de la science astronomique

1) Mésopotamie et Egypte : le nécessité de comprendre

Bien que n'étant certainement pas la première civilisation à se tourner vers les cieux, que ce soit par conviction religieuse ou par curiosité scientifique, la civilisation mésopotamienne est celle qui nous a laissé les plus anciens témoignages. En dehors de quelques éléments ayant trait à sa cosmogonie, nous sont parvenues des tablettes rassemblant des données stellaires accompagnées de leurs procédés de calcul. Le voile se lève sur l'astronomie de ce temps à l'époque de l'ascension de Babylone, sous le règne de la dynastie Hammourapi aux alentours de 1800 avant Jésus-Christ, jusqu'au sac de celle-ci par les Hittites vers 1530 avant J-C. Sur ces tables, le ciel était décrit comme un emboîtement de huit cieux, où la sphère des étoiles fixes était divisée en trois zones des douze secteurs chacune. A ces zones sont associées non seulement des étoiles et des constellations mais aussi des séries de nombres en progression arithmétique, première trace connue de l'un des outils qui ont permis aux Babyloniens de décrire les phénomènes périodiques. De cette époque datent aussi deux textes, l'un astrologique et l'autre astronomique, qui décrivent les mouvements de Vénus et indiquent les interprétations à faire de certains présages concernant le ciel à la nouvelle Lune etc... Ces documents furent d'ailleurs précieux aux chronologistes car les événements qu'ils relatent sont datés dans le calendrier lunaire de l'époque, et donc repérables dans le temps, et surtout reliés aux événements politiques de l'époque.
Une autre période intéressante pour les historiens des sciences est celle s'étendant de –1530 à –612, date de la destruction de la bibliothèque de Ninive. A la fin de cette période, lors de la domination assyrienne, apparaissent les premiers relevés d'observations systématiques des planètes, de la Lune, du Soleil, des étoiles fixes, des halos, nuages et autres merveilles célestes. On a aussi retrouvé des traités à propos des disparitions et apparitions de la Lune et de ses "rapports" avec le Soleil. Un autre document de cette période se fait plus rigoureux : une première tablette traite des étoiles fixes qui sont réparties en trois voies célestes, la voie moyenne entourant l'équateur, et une seconde tablette traite de la Lune, des planètes, des saisons et de la longueur des ombres. Preuve du savoir croissant de cette civilisation, le témoignage de Ptolémée (1er et 2ème siècle de notre ère) qui affirme que la règle selon laquelle les éclipses de Lune sont séparées de six mois, ou parfois de cinq, était connue dès le temps de Nabonassar en –746. On savait aussi que les éclipses de Soleil ne peuvent se produire qu'a la fin du mois lunaire et celles de Lune qu'au milieu. La volonté d'établir des notions astronomiques précises sur des bases mathématiques est claire.
Une troisième période est d'un intérêt certain : celle qui s'étend de –611 à 540. Un almanach de l'année –567 (an 37 du règne de Nabuchodonosor II) nous montre l'attention croissante portée à la Lune et aux planètes, à leurs conjonctions avec les étoiles fixes notamment. De plus, le ciel n'est plus vu de la même manière : il est maintenant divisé en douze parties de 30° chacune.
Enfin, une quatrième partie allant de –538 à 75 de notre ère est digne d'intérêt : elle témoigne d'une franche tendance à décrire le ciel mathématiquement. Dans les trois derniers siècles avant notre ère apparaissent les premiers textes où l'étude est fondée sur des observations régulières et sur des théories mathématiques assez astucieuses. C'est ainsi qu'en un millénaire et demi, les savants mésopotamiens ont accumulé les observations et élaboré les théories mathématiques qui leur ont permis une bonne description empirique des mouvements de la Lune, du Soleil et des planètes, ainsi que de la variation des jours et des nuits.

Cependant, pourquoi des observations si assidues du Soleil et de la Lune ? Ces démarches répondaient, outre les "besoins" métaphysique et religieux, à une nécessité tout à fait concrète : celle d'établir un calendrier. Nous l'avons vu plus haut, c'est le calendrier lunaire qui était en vigueur en ce temps là et cela n'était pas sans poser quelques problèmes. Pour les Babyloniens, le mois commençait le jour où le nouveau croissant de Lune émergeait à nouveau des lueurs du couchant, ce qui imposait de connaître les mouvements de la Lune et du Soleil mais aussi la variation de la distance qui les sépare. Autre problème : la Lune, par exemple, ne se déplace pas exactement sur l'écliptique mais "oscille" autour d'une position moyenne allant parfois jusqu'à avoir un angle apparent de 5° avec l'écliptique ; si cela ne pose pas de problème au printemps, cela en pose un en automne, lorsque l'écliptique est le plus bas sur l'horizon : on a la Lune qui disparaît derrière l'horizon alors que l'on devrait encore la voir. A cela il faut ajouter les imprécisions dues à l'observation, aux soirs nuageux etc... Autant de données qui ont fait que les Babyloniens ont adapté leur science aux besoins du problème et de la sorte développé leur astronomie.

Encore un problème : celui posé par le calendrier lunaire lui-même. Les moins comptant vingt-neuf ou trente jours et l'année étant découpée en douze mois, on se retrouvait avec un retard de onze jours par rapport à l'année lunaire : on rajoutait donc un treizième mois régulièrement, grâces à des étoiles dont le lever servait de repère. Ce problème ne se posait déjà plus du temps des Egyptiens qui, bien que leur astronomie ne tint dans leur civilisation qu'un rôle modeste, nous léguèrent "l'année égyptienne", entre autres. Cette année comporte exactement trois cent soixante-cinq jours, répartis en douze mois de trente jours plus cinq jours épagomènes regroupés à la fin de l'année. Les mois étaient Thot, Phaophi, Athyr, Chioack, Tybi, Mechir, Phamenoth, Pharmuti, Pachon, Payni, Epiphi et Mesori ; ils étaient regroupés par quatre en trois saisons : "mois de l'inondation", "mois de la germination" et "mois de la récolte". L'Egypte antique, curieusement, utilisait également un calendrier lunaire, mais il semble que ce fut plutôt dans le but d'établir les dates des fêtes religieuses. L'année égyptienne connut un grand succès auprès des astronomes à venir car elle n'était sujette à aucun ajout, aucune intercalation de mois, elle était totalement immuable (du moins le pensait-on) et permettait facilement de dater les événements passés car alors on n'avait pas à faire de savants calculs pour adapter les calendriers entre eux.
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyVen 4 Nov 2005 - 20:13

c'est loooong, mais tellement... agréable !
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Stranger
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptySam 5 Nov 2005 - 2:09

Shocked Shocked Shocked

gothitude oblige???

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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptySam 5 Nov 2005 - 22:07

Quelle débauche de moyens, Fara!
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Old Tefl
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyDim 6 Nov 2005 - 14:17

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Je sais pas quand je lirai tout ca, pour l'instant j'ai pas le courage. Mais je pense que je suis d'accord.
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Stranger
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 3:09

Ca y est ; j'ai eu le courage de tout lire...
Eh bien, je m'endormirai moins ignorant (même si j'avoue ne pas tout retenir..) merci pour cette parenthèse mésopotamienne...

(j'esperais quand même que tu eu glissé quelque énormité au milieu... je suis déçu...
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 10:16

vous voulez la suite ? y en a encore 25 pages dont la superbes méthode d Pontécoulant !
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 10:18

ET VOILAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA (pardon pourles figures qui ne sont pas passées)

2) La Grèce antique : comprendre par le biais de modèles

L'astronomie mésopotamienne était avant tout affaire de savoir, de comprendre et, dans une certaine mesure, de prévoir certains événements liés à leur vie quotidienne. Un changement se produisit chez les Grecs : il s'agissait pour eux de pouvoir prévoir complètement le mouvement des astres et de savoir, de comprendre le fonctionnement des astres. Ainsi ils ne se contentèrent plus de relever des positions d'astres mais ils tentèrent de "sauver les apparences", c'est-à-dire d'expliquer le cheminement de ceux-ci dans les cieux en s'affranchissant des observations. Les Grecs héritèrent des connaissances de leurs prédécesseurs et s'en servirent pour établir leurs propres théories. Selon Simplicius, c'est à Platon que l'on doit la formulation du problème astronomique :

"Quels sont les mouvements circulaires uniformes et parfaitement réguliers qu'il convient de prendre pour hypothèses, afin de sauver les apparences que les astres errants présentent ?"

Les systèmes planétaires tels que les décrivaient les Grecs anciens étaient composés de sphères concentriques toutes animées de mouvements différents les uns des autres. Les grands noms que l'histoire à retenu sont ceux d'Apollonius de Perge (3ème siècle avant notre ère), Hipparque (2ème siècle avant notre ère) et Ptolémée (même période). Ces derniers, comme leurs confrères de l'époque, ne se contentèrent pas de décrire grossièrement les trajectoires des planètes, mais établirent des modèles qui sauvaient au mieux les apparences et expliquaient les "anomalies" comme les rétrogradations de Mars, les oscillations des planètes autour d'une position moyenne, la précession des équinoxes, les mouvements de la Lune et du Soleil etc... Ces modèles étaient constitués non pas d'une seule orbite circulaire, mais de la combinaison de plusieurs orbites : la Terre est au centre et la planète observée se déplace, dans le sens trigonométrique, sur un cercle dont le centre se déplace sur un cercle centré sur la Terre, dans le sens horaire. Le cercle centré sur la Terre est appelé le "déférent" et celui portant l'astre est appelé l'épicycle. Les savants de ce temps sont parfois allés jusqu'à ajouter plusieurs épicycles.

Les prémices de l'astronomie analytique que constituent ces modèles doivent beaucoup à Platon, qui fut celui qui lança cette dynamique d'explication systématique des phénomènes célestes, en opposition à une philosophie de l'observation et du relevé. De cette manière, la science astronomique parvint à accomplir des exploits dont celui d'expliquer les rétrogradations de Mars :


Cependant, ces modèles composés de déférents et d'épicycles ne convenaient pas toujours, en particulier pour expliquer la trajectoire des planètes intérieures Vénus et Mercure, sans compter le Soleil et la Lune. Ceci amena les savants Grecs à envisager une astuce supplémentaire : la Terre fut déplacée du centre de l'Univers tant et si bien que les planètes, qui suivaient toujours une trajectoire circulaire mais autour du centre "vrai" de l'Univers, parurent avoir un mouvement plus complexe vu de la Terre et surtout qui correspondait mieux aux observations (figure ci-dessus). Un grand pas avait été accompli quand ils avaient envisagé que le centre de tout ne fut pas la Terre et que celle-ci n'était pas nécessairement le centre de toutes les orbites, mais l'entendement des Grecs anciens était limité par le concept même "[d'orbites] circulaires uniformes et parfaitement réguli[ères]".
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Old Tefl
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 15:03

Non, je ne posterai pas ma thèse sur l'utilisation des lames Gillette dans l'art corporel du début des années 70.
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Loutre en peluche
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 20:22

Stranger, ne sous estime pas Fara. Il a réussi à glisser une invocation à Nyarlathotep dans un travail consacré aux systèmes chaotiques. Son prof ne l'a heureusement pas remarqué, sans quoi il aurait instantanément perdu 1d8 points de santé mentale.
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 7 Nov 2005 - 22:22

mdr!

Fara, j'aimerais tout de même voir la "figure ci-dessus" parce que j'avoue ne pas tout comprendre...
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyJeu 10 Nov 2005 - 13:12

c'est une histoire de cercles déférents etc.. consulte "Histoire de l'astronomie classique et antique" de JP Verdet
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haha

haha


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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptySam 12 Nov 2005 - 20:12

j'ai rien lu c'est trop long ... Laughing
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyDim 13 Nov 2005 - 14:49

y en a encore !

3) Le Moyen-Age : appropriation des connaissances et observations

Les théories avancées par les Grecs anciens ne furent pas remises en cause au Moyen-Age, qui fut surtout une époque d'amélioration des méthodes d'observation et de relevés. En Occident chrétien, on travailla également à la traduction des ouvrages antiques et à leur étude. On peut d'ailleurs signaler qu'un système, celui d'Héraclide du Pont, faisait tourner Mercure et Vénus autour du Soleil, chose plutôt audacieuse pour l'époque. Quant au monde arabe, il fut le lieu de véritables campagnes d'observation qui duraient jusqu'à trente ans, durée de la révolution sidérale de Saturne. Héritière de la science indienne et de l'astronomie ptoléméenne, l'astronomie arabe fut très florissante et de nombreux observatoires furent construits et les travaux de Ptolémée, entre autres, revisités. Ce faisant, les astronomes arabes ajoutèrent encore quelques raffinements aux modèles planétaires grecs, ajoutant des déférents et portant le nombre de ceux-ci à trois, voire même cinq pour les planètes intérieures. Les mouvements du Soleil et de la Lune firent également l'objet de nombreux travaux.



4)De Copernic à Newton, la révolution en marche

Si le Moyen-Age peut sembler pauvre en avancées scientifiques, la Renaissance fut une révolution ! Cette intense période scientifique nécessiterait bien plus que le volume accordé au présent travail, ne serait-ce que pour résumer les avancées effectuées en astronomie, ainsi nous bornerons-nous à survoler les faits historiques.
De grands noms ont marqué l'histoire des sciences à cette époque, citons seulement Nicolas Copernic (1473-1543), Galiléo Galilei (1564-1642), Johannes Kepler (1571-1630), Tycho Brahe (1546-1601), Christiaan Huygens (1629-1695), Isaac Newton (1642-1727),... C'est avec le premier de cette liste que commença la révolution. A ce sujet, J.P. Verdet écrit, dans son "Une histoire de l'astronomie" :

"Ce n'est [...] pas dans son astronomie pratique qu'il faut chercher la grandeur de Copernic. Elle est bien sûr dans sa cosmologie et dans la dynamique qu'elle va ouvrir."

C'est bien clair : le système que Copernic introduisit à cette époque fut le père de la dynamique des siècles suivants, mais celui-ci n'est peut-être pas le génie universel que l'on imagine. Sans entrer dans les détails, soulignons par exemple une transformation "maladroite" des systèmes géocentriques ptoléméens vers des systèmes héliocentriques, ou bien encore l'absence d'explications concernant les rétrogradations de Mars alors que son nouvel ordre universel en faisait un éclairage tout à fait nouveau. Copernic aura malgré tout eu le mérite de faire sauter le verrou du géocentrisme, faisant apparaître un lien simple entre les distances au Soleil et les durées de révolution, donnant aux planètes le même "statut cosmologique" : nul besoin d'ajouter des épicycles pour expliquer les disparités entre les planètes Jupiter, Saturne et Mars et les planètes Vénus et Mercure, la différence vient de leurs positions relatives à la Terre et au Soleil.

Ce génial coup d'éclat ne renseignait pas sur la nature de l'Univers : était-il divisé entre deux mondes, celui du changement pour la Terre et son satellite et celui de l'immuabilité comme l'avaient toujours cru les savants ? De plus, Copernic n'avait nullement remis en cause la nature circulaire des orbites, bien au contraire, il avait renforcé cette idée. Néanmoins, les bases étaient posées pour révolutionner la science et ses successeurs ne s'en privèrent pas. La voie était donc ouverte et Kepler s'y engouffra. Calculateur acharné, Kepler étudia la cosmologie et compara les avantages mathématiques qu'offraient respectivement les systèmes de Ptolémée et Copernic, et il retint notamment le lien qu'offrait le dernier des deux entre les distances au Soleil et les durées de révolution et le troublant rapport entre ces mêmes distances au Soleil entre elles. Quant à cette dernière question, Kepler ne fut peut-être pas le premier, mais il ne fut certainement pas le dernier, comme nous le verrons plus tard en ce qui concerne la découverte de Neptune. Cherchant ce lien qui lui semblait si évident, il fit plusieurs tentatives erronées avant de trouver une solution qui le satisfaisait : six planètes donnaient six orbes planétaires (couronnes sphériques incluant les planètes) séparées par cinq intervalles qu'il fallait combler. Sachant qu'Euclide a montré qu'il n'existe pas plus de cinq polyèdres réguliers dans ses "Eléments", Kepler les intercala entre les orbes planétaires comme suit : entre saturne et Jupiter, le cube, entre Jupiter et Mars, le tétraèdre, entre Mars et le Grand Orbe de la Terre, le dodécaèdre, entre la Terre et Vénus, l'icosaèdre et entre Vénus et Mercure, l'octaèdre. Ayant bâti son modèle, Kepler vit un miraculeux accord entre les distances dans le système copernicien et son modèle : ce fut pour lui une grande victoire. Vingt ans plus tard, Kepler poursuivit ses travaux avec le même acharnement, ce qui l'amena à établir ses trois fameuses lois :
• les planètes décrivent des orbites elliptiques (alors qu'on était dans un premier temps passé du cercle à l'ovale)
• le rayon vecteur qui joint une planète au Soleil balaie des aires égales en des temps égaux
• les carrés des périodes des révolutions sont proportionnels aux cubes des distances moyennes au Soleil, la fameuse .

Kepler fut également contemporain de Brahe et Galilée, autres grands astronomes. Si leurs œuvres ne peuvent être résumées dans un si petit volume, il faut souligner leur excellence dans leurs domaines : Galilée fut, pour l'astronomie, l'inventeur de la lunette et le précurseur de l'astronomie observationnelle, qui comme on le verra plus tard joua un rôle crucial dans l'histoire de l'astronomie et aussi, entre autre, celui qui énonça la loi de chute des corps. Tycho Brahe, lui, s'était illustré en tant qu'observateur hors pair avant la généralisation de l'usage de la lunette de Galilée. Ses observations servirent de base aux travaux de la plupart de ses contemporains (notamment Kepler qui travailla pour Brahe)sans oublier certains de ses successeurs. Même s'il n'était pas acquis au système de Copernic (il en inventa un lui-même pour tenter de concilier Copernic et Ptolémée), il fut celui qui répondit à une question laissée en suspens par Copernic : son observation en 1577 d'une comète l'amena à la conclusion que le monde au-delà de la Lune, soit en dehors du Grand Orbe, n'était pas immuable, nouvelle preuve non dépourvue d'une certaine ironie en faveur de l'héliocentrisme.

Le meilleur était cependant encore à venir en la personne du bien connu Isaac Newton. L'anecdote rapportée par Newton lui-même, bien que tenue souvent pour légendaire, montre bien le lien étroit entre la physique et l'astronomie à l'époque et le rôle joué par cette dernière dans l'histoire des sciences ; rêvant au clair de Lune sous un pommier et observant la chute d'une pomme, il se serait écrié :

"Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la terre comme cette pomme ?"

L'extrême simplicité de cette question naïve n'a d'égale que le génie de la réponse qui lui fut faite :

"A chaque instant, la Lune tombe vers la Terre."

Comme bien souvent en physique, mais ici peut-être plus qu'ailleurs, on peut vraiment s'extasier de la simplicité de la problématique ; "c'était simple, mais il fallait y penser..." Fondateur parmi d'autres du calcul infinitésimal, Newton ouvrit la voie à une étude minutieuse des phénomènes célestes. Il ne fut pas le seul à se lancer sur cette voie, bien entendu, et il eut un concurrent sérieux en la personne de Huygens, qui avait inventé le concept de force centrifuge, alors que Newton parlait de force centripète, pour décrire l'accélération des corps en mouvement circulaire. De plus, le débat a toujours lieu pour savoir qui des deux fit le premier la découverte : Newton publiait ses "Philosophiae naturalis principia mathematica" en 1687 alors que Huygens publiait en 1673, mais Newton avait déjà signalé sa découverte dans un manuscrit de 1664, mais alors il faudra signaler le manuscrit de Huygens de 1658 "De vis centrifuga"... Le débat est loin d'être clos, mais le différence d'approche des deux savants exclu le plagiat. Néanmoins, l'existence de la force centripète signifiait pour Newton que la force qui attirait la Lune vers la terre devait être contrebalancée par cette première. Travaillant sur la loi de la chute des corps de Galilée et sur ses propres idées et observations, il mit vingtaine d'années à développer sa théorie qu'il publia en 1687 comme nous l'avons vu plus haut.

Cela ne s'arrêta pas là : Léonard Euler (1707-1783), Pierre Louis de Maupertuis (1698-1759), Alexis Clairaut (1713-1765) et Jean d'Alembert (1717-1783) jetèrent les bases de la mécanique céleste. On était alors dans une sorte d'époque héroïque de la mécanique céleste et on appliquait encore les principes de la méthode synthétique, méthode utilisée par Newton par exemple, mal adaptée aux problèmes de la mécanique céleste. Malgré cela Euler et les autres firent faire des bonds de géants aux calculs différentiel et intégral, ainsi qu'aux fonctions trigonométriques. En dépit de problèmes qui persistaient, comme par exemple le problème du système Terre-Lune-Soleil qui ne permettait pas l'habituelle réduction des planètes à des masses ponctuelles, l'astronomie fut transformée radicalement. C'est ainsi que, d'une science purement observationnelle et spéculative, l'astronomie était devenue prédictive avec la mise au point de différents modèles, pour aboutir à un degré de raffinement sans précédent, où l'on pouvait prédire le mouvement des astres à l'avances, avec seulement quelques observations et ce grâce aux travaux des savants ayant succédé à Euler et à ses collègues : Joseph-Louis Lagrange (1736-1813) et Pierre Simon Laplace (1749-1827), qui firent de l'analyse mathématique un outil puissant et presque universel, dont les astronomes furent parmi les premiers à profiter.
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Max

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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyDim 13 Nov 2005 - 18:46

Eh ben, inscrit sur le forum récemment, je ne pensais pas y trouver un tel historique sur la cosmographie dont la plupart des astronomes que j'ai rencontré pourraient prendre de la graine : j'ai découvert à l'instant tes notes du 4, 7 et 13 novembre et te dis BRAVO pour ta synthèse cheers

Mes intérêts sont autant portés vers l'astronomie que vers l'astrologie : ton exposé qu'il faut que je relise au repos, montre bien que les 2 étaient intimement liées jusqu'à une époque récente ; pour cela et pour ces précisions techiques, il me touche particulièrement.

Tu dors avec un astrolabe, je présume ? lol!

Un petit avis perso pour finir, l'observatoire de JAIPUR ne fut jamais dépassé par les constructions arabes (ceux-ci n'ont rien inventé, ni même amélioré) Père Faran, raconte-nous une histoire ! Devil-s3
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Stranger
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyDim 13 Nov 2005 - 22:43

STOOOOP! merci Fara...
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 9:38

Heart of Darkness a écrit:
Eh ben, inscrit sur le forum récemment, je ne pensais pas y trouver un tel historique sur la cosmographie dont la plupart des astronomes que j'ai rencontré pourraient prendre de la graine : j'ai découvert à l'instant tes notes du 4, 7 et 13 novembre et te dis BRAVO pour ta synthèse cheers

Mes intérêts sont autant portés vers l'astronomie que vers l'astrologie : ton exposé qu'il faut que je relise au repos, montre bien que les 2 étaient intimement liées jusqu'à une époque récente ; pour cela et pour ces précisions techiques, il me touche particulièrement.

Tu dors avec un astrolabe, je présume ? lol!

Un petit avis perso pour finir, l'observatoire de JAIPUR ne fut jamais dépassé par les constructions arabes (ceux-ci n'ont rien inventé, ni même amélioré) Père Faran, raconte-nous une histoire ! Devil-s3

eh bien merci de tous ces compiments, du coup je ne sais plus quoi dire... si ce n'est.. Merci à toi !

et que non, je ne dors pas avec un astrolabe mais avec des livres, c'ets fou ce qu'on peut trouver dans ces petits trucs peu encombrants !

pour ce qui est du trucc que tu viens de lire, il y en a encore un certain nombre de page, mais bon, je vais peut-être mettre un lien, non ? Ah làlà mon ego en surdimensionné, voilà que j'abreuve le monde de ma science infuse !
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 9:39

De Herschel à Adams et Le Verrier : la découverte de Neptune

1) Herschel : un nouvel astre dans le ciel

Depuis Galilée et sa lunette, une nouvelle discipline avait fait son apparition dans l'astronomie : l'astronomie observationnelle. Les premiers coups d'éclats de celle-ci avaient été la découverte par Galilée lui-même des Satellites Joviens, des phases de Vénus et des taches solaires, témoignages puissants en faveur de l'héliocentrisme, et la première observation des anneaux de Saturne. Cette science de l'observation avait connu des développements assez significatifs dans la première moitié du 18ème siècle, lorsque naquit William Herschel en 1738. Fils d'un musicien des "Gardes à Pied de Hanovre", il était lui-même organiste lorsqu'il émigra en Angleterre pour s'y établir en tant que professeur de musique. S'intéressant aux mathématiques et à l'astronomie, il s'initia dans un premier temps à l'anglais, à l'italien, au latin et au grec afin de pouvoir lire les essais sur ces sujets. Passionné d'optique et des instruments optiques, il souhaita ardemment "voir les cieux et les planètes des [ses] propres yeux à travers un de ces instruments". Sa première expérience en la matière fut une révélation, il se dévoua dès lors à la construction de télescopes, à lentilles puis à miroirs, passant cinq ans à perfectionner sa méthode de polissage des miroirs. Ses propres appareils étaient de qualité supérieure à tous les télescopes du Royal Observatory. Sa première ambition était de mesurer la répartition des étoiles dans le ciel et ainsi d'étendre la connaissance de la structure cosmique du système solaire à l'Univers entier. Dans cette optique, il se mit en tête de répertorier toutes les étoiles du ciel ainsi que leurs magnitudes. Il souhaitait également pouvoir relever la distance à la Terre de certaines étoiles, en utilisant par exemple la méthode de Galilée qui consistait à étudier l'écart entre deux étoiles d'une paire, qui différaient en brillance, afin d'en déterminer la parallaxe et donc les distances par rapport à la Terre. La nuit du 13 mars 1781, notant un objet "curieux" dans la constellation des Gémeaux, il augmenta la puissance de son oculaire pour se rendre compte que l'astre avait un "disque", c'est-à-dire qu'il n'observait plus un point, mais bien un disque. Sachant que les étoiles étant situées trop loin pour avoir un "disque apparent" dans un télescope, il en conclut qu'il observait un corps céleste bien plus proche que le fond d'étoiles immobiles et ainsi pensa avoir découvert une nouvelle comète. Il ne faut pas lui tenir rigueur de n'avoir pas pensé avoir mis au jour une nouvelle planète étant donné que nul n'en avait fait autant depuis bien plus de 2000 ans. Pensant avoir découvert "une nébuleuse ou une comète", puis oubliant l'hypothèse d'une nébuleuse "ayant compris que c'[était] une comète car elle [avait] changé de place [durant la nuit]" et ne soupçonnant nullement la possibilité d'une planète, il prit contact, entre autres, avec Nevil Maskelyne, Astronomer Royal, qui lui fit cette réponse :

" Je suis votre obligé pour m'avoir communiqué votre découverte de la présente comète, ou planète, je ne sais comment l'appeler. Il est possible que ce soit une authentique planète mouvant sur une orbite presque circulaire autour du Soleil aussi bien qu'une comète se déplaçant sur une orbite très écliptique."

Son rapport fait à la Royal Society, intitulé sobrement "Exposé d'une comète", n'était pas pour convaincre de l'existence d'une septième planète et une estimation erronée de la parallaxe de l'astre qui le faisait se situer dans l'orbite terrestre acheva de placer les savants sur une fausse piste. Voilà pourquoi les investigations de grands noms de la science, dont Joseph Le Français de Lalande et Johann Bode (dont nous reparlerons plus bas), se révélèrent infructueuses lorsqu'il essayèrent de compiler une orbite elliptique pour le nouveau corps, sans parler du fait que personne ne mettait en doute le fait qu'il devait s'agir d'une comète. Il fallait bien se rendre à l'évidence qu'il aurait pu s'agir d'autre chose que d'une planète, d'ailleurs Maskelyne pensait que l'astre était "une comète ou une nouvelle planète, mais très différente des comètes dont j'ai lu la description ou que j'ai observées". Charles Messier, qui étudiait lui aussi cette énigme, rapportait :

"[M. Maskelyne m'a informé qu'il s'agit d']une comète, d'un caractère très singulier, sans atmosphère, ni chevelure, ressemblant à une petite planète […], d'une lumière blanche comme celle de Jupiter, et ayant l'apparence d'une étoile de la sixième magnitude[…]. Je suis constamment étonné par cette comète […]."

Il fut annoncé le 8 mai 1781 que la "comète" se trouvait bien plus loin que l'avait rapporté Herschel, et que son périhélie se trouvait à plus de douze fois le rayon de l'orbite terrestre. Anders Lexell, astronome à Saint Petersbourg, conclut qu'il s'agissait d'une planète après avoir considéré la régularité de sa lumière, son manque de nébulosité, son lent mouvement en latitude et son mouvement le long du zodiaque, et ensuite compila une orbite. Ces travaux furent le point de départ du changement d'opinion : Herschel avait bien découvert une planète ! En reconnaissance de son incroyable découverte, Herschel fut nommé "Court Astronomer" de George III et on lui demanda de nommer sa planète. Maladroitement, Herschel proposa, après un très long temps de réflexion, le nom "Georgium Sidus", nom qui fut critiqué en raison de "sidus" qui signifie "étoile". C'est pourquoi Herschel proposa "Georgian Planet" ou bien "the Georgian", nom qui devint l'usage en Angleterre. Cependant, Bode, le même que nous avons déjà cité, et qui interviendra encore plus tard, en tant qu'éditeur de Berliner Astronomisches Jahrbuch, avait reçu plusieurs propositions de noms : "Minerve", "Astrée", "Cybèle" etc… Il est à noter que le professeur Erik Prosperin, d'Upsala, avait proposé le nom… "Neptune", sur quoi Lexell avait renchérit avec " Neptune de George III" et 'Neptune de Grande-Bretagne" (en français dans le texte), ainsi cet exposé aurait-il du porter sur un astre portant un autre nom… Cependant c'est Bode lui-même qui apporta la suggestion adéquate : "Uranus", ajoutant qu'alors le système solaire formerait une famille mythologique cohérente : Uranus, dieu du Ciel et mari de la Terre, père de Saturne, lui-même père de Jupiter, père de Mars, Vénus, Mercure et Apollon (le Soleil). La nouvelle appellation pour cette planète fut peu à peu adoptée par toute l'Europe, à l'exception de la France, où elle était la planète "Herschel" depuis les publications de Lalande, et de l'Angleterre. Tout allait bien : le système solaire avait dorénavant huit planètes
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 9:46

Arglll...
pale I don't want that
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 9:46

encore 19 pages !!
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 9:48

affraid
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Max

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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 11:14

Je vois que tu continue au plus grand dam de "stranger" mais pour ma part je t'en remercie d'autant + qu'on arrive à des époques particulièrement intéressantes que ce soit d'un point de vue astronomiques ou astrologiques (et bien que je n'ai pas eu le temps de lire ton nouveau texte car "au boulôt")
D'un point de vue astronomique, et sans dévoiler la suite, les nouvelles planètes ont été découvertes par le calcul et plus seulement par l'observation : c'est ce qui fait leur charme
D'un point de vue astrologique, l'intérêt est que les symbolisme reconnus pour celles-ci sont en accord avec leur époque de découvertes : Uranus est la planète des révolutionnaires, des individualistes et des changements .... ; comme si il était écrit qu'on découvrirait telle planète à telle moment ...... cyclops
N'hésite pas , CONTINUE (même si je ne sais pas pourquoi tu as commencé cela, c'est vraiment très bien ...)
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Max

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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 11:45

Petit complément : comme tous les autres, je t'ai pris pour une fille mais ça n'enlève rien à la qualité de ton texte
CONTINUES
blackeye
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Céramiqu
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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 15:23

Pour ce qui est de la découverte de Neptune par le calcul, c'est bel et bien le but du mémoire ci-dessus. Par contre, c'est la seule a avoir été découverte par le calcul, si je ne m'abuse.

Quant à l'astrologie, je n'y crois pas.

Uranus a été choisi pour compléter la "famille" mythologique.

Par contre, merci encore pour ces messages si positifs !
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Max

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MessageSujet: Re: Père Faran, raconte-nous une histoire !   Père Faran, raconte-nous une histoire ! EmptyLun 14 Nov 2005 - 15:47

Je ne veux pas m'avancer sur la suite mais Pluton a été cherchée par le calcul : ce sont en effet les perturbations enregistrées par rapport à la théorie qui ont mis les astronomes en éveil sur son existence : Il est vrai que sa découverte s'est fait en revanche "de visu" ; le + drôle de l'histoire, c'est qu'il semble maintenant acquis que les calculs qui ont conduit à chercher une neuvième planète étaient en partie erronés ; comme quoi Astrologues et astronomes font parfois les mêmes boulettes tongue
C'est également ce même raisonnement (perturbation inexpliquée) qui conduit à chercher des trans-plutonniennes blackeye
En tout cas, ces découvertes ont bien marquées leur époques respectives : uranus = révolution ; neptune = mouvement sociaux ; pluton = l'ère de l'atome et de l'infiniment petit.
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